"Comment est né Panique au Muséum ? C’est une question délicate : je ne me souviens pas de la réflexion qui m’a poussée à choisir le Muséum des Histoires naturelles de Bellwade comme théâtre de cette première aventure.
En revanche, je peux facilement parler de la genèse de Pavel Erkum.
Je suis une grande fan de Sherlock Holmes. Je n’ai pas encore lu la totalité de ses aventures, mais c’est un personnage que j’apprécie énormément. J’avais très envie de créer un personnage « récurent », que je pourrais mettre en scène dans de nombreuses histoires, et j’ai créé Pavel Erkum en pensant à Sherlock Holmes. Finalement, d’après certains lecteurs, il ressemble plus à Hercule Poirot, mais qu’importe : c’est clairement le trope du détective privé qui enchaîne les enquêtes et trouve une explication aux mystères les plus denses. Un trope que j’aime énormément.
Je l’ai transposé assez naturellement dans un univers sans humains, avec seulement des elfes, des lutins, des fées, parce que c’est de cela que j’avais envie à cette époque. Mon Imaginaire et mes envies tournaient autour de tous les peuples magiques et cachés du monde entier. Bellwade est née de mon envie de les faire cohabiter tous, et je n’ai plus eu qu’à placer Pavel au milieu de tout cela.
Pour Panique au Muséum plus spécifiquement, je sais que j’avais envie d’une histoire de fantôme. Je voulais jouer avec la question du surnaturel, dans un univers où la magie est présente au quotidien, sous des formes très diverses.
Et c’est ainsi qu’en tirant peu à peu sur ce fil, le synopsis de Panique au Muséum s’est déroulé."