Comme je l’évoquais précédemment chez Pulp Factory on aime les auteurs progressistes.
Mais il faut d’abord s’entendre sur ce qu’est une œuvre progressiste. Être progressiste ce n’est pas se contenter de mettre en scène des femmes, des héros LGBT ou des personnages de couleur. Même si l’inclusivité fait partie intégrante du progressisme, elle ne saurait à elle seule représenter le progressisme.
Parce que quand on fait de la SF, on a des outils. Parler de la diversité et des aspects positifs de l’altérité c’est aussi user de métaphores : l’extraterrestre, le mutant, le cyborg, l’androïde.
Car oui, les trois premières œuvres que nous avons publiés parlent de l’altérité. Le Mantra Originel déjà nous conduit dans un univers de space opera cosmopolite et nous montre la lutte de certains contre des oligarques qui souhaitent écraser la diversité sous leur dictat.
L’Arbre aux Lunes nous montre le combat difficile de mutants pour faire valoir leur droits sur une planète.
La vindicte du Corbeau nous présente la collaboration des humains et des Dryades, une espèce extraterrestre, collaboration qui se passe plutôt bien.
Trois auteurs, trois visions de l’altérité, trois visions positives de la diversité et de sa nécessité traitées différemment.
Mais l’on ne s’en contente pas. L’Arbre aux Lunes est un roman au fort sous texte écologique avec une critique violente de la destruction des ressources au nom du profit.
Et dans la suite je vais persister dans ce progressisme. En 2018 nous auront un roman avec un personnage gay et un autre avec une héroïne féministe.
Et nous continuerons aussi à parler de l'altérité.
On alternera les romans qui dénoncent ( avec un roman de SF militaire antimilitariste notamment ) avec des romans qui mettent en scène des valeurs plus positives ( compassion, vivre ensemble, volonté de changement).
Il y a des choses que j’aimerais publier pour aller plus loin. Notamment des romans centrés sur des héros non violents mais qui restent des romans d’aventures que ce soit en SF ou en fantasy. Je regrette de ne pas en avoir eu.
Chez Pulp Factory le progressisme est indissociable de l’humanisme. Qu’on se le dise.
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