lundi 5 octobre 2020

Dissipons les malentendus

 Pulp Factory n'a rien à voir avec French Pulp. Il semble que certains font la confusion : 

- Pulp Factory paye ses auteurs et les respecte
- Pulp Factory paye ses illustrateurs
- Pulp Factory a toujours payé les cotisations sociales de ses auteurs et illustrateurs
- Pulp Factory travaille avec deux diffuseurs : Banquises et Comètes ( grand ouest) et Myosiris Diffusion ( Nouvelle Aquitaine et démarchage de libraires sur toute la France). Myosiris Diffusion gère aussi notre compte Dilicom.

En ce moment difficile nous pâtissons de la confusion. Et nous souhaiterions que cette confusion cesse. Vous êtes invité à partager ce post le plus possible.

dimanche 2 août 2020

La genèse de "panique au muséum"

Tiphaine Levillain nous parle de la création de son roman.

"Comment est né Panique au Muséum ? C’est une question délicate : je ne me souviens pas de la réflexion qui m’a poussée à choisir le Muséum des Histoires naturelles de Bellwade comme théâtre de cette première aventure.
En revanche, je peux facilement parler de la genèse de Pavel Erkum.
Je suis une grande fan de Sherlock Holmes. Je n’ai pas encore lu la totalité de ses aventures, mais c’est un personnage que j’apprécie énormément. J’avais très envie de créer un personnage « récurent », que je pourrais mettre en scène dans de nombreuses histoires, et j’ai créé Pavel Erkum en pensant à Sherlock Holmes. Finalement, d’après certains lecteurs, il ressemble plus à Hercule Poirot, mais qu’importe : c’est clairement le trope du détective privé qui enchaîne les enquêtes et trouve une explication aux mystères les plus denses. Un trope que j’aime énormément.
Je l’ai transposé assez naturellement dans un univers sans humains, avec seulement des elfes, des lutins, des fées, parce que c’est de cela que j’avais envie à cette époque. Mon Imaginaire et mes envies tournaient autour de tous les peuples magiques et cachés du monde entier. Bellwade est née de mon envie de les faire cohabiter tous, et je n’ai plus eu qu’à placer Pavel au milieu de tout cela.
Pour Panique au Muséum plus spécifiquement, je sais que j’avais envie d’une histoire de fantôme. Je voulais jouer avec la question du surnaturel, dans un univers où la magie est présente au quotidien, sous des formes très diverses.
Et c’est ainsi qu’en tirant peu à peu sur ce fil, le synopsis de Panique au Muséum s’est déroulé."

jeudi 30 juillet 2020

Découvrons Jean Bury

Jean Bury est né au Cambodge où son père, ancien méhariste, enseignait la philosophie à l’Académie Royale Khmère. Il a été tour à tour apprenti lapidaire, scout marin, enfant de troupe, bénévole auprès d’adolescents en difficulté, radio-transmetteur OTAN et diplômé en droit. Il est aujourd’hui traducteur de jeux vidéo.
Comme auteur, il a publié plusieurs romans et une vingtaine de nouvelles. Nommé en 2015 pour le prix Mythologica de la meilleure nouvelle et le prix Masterton du meilleur roman, il a été deux fois lauréat du prix Alain le Bussy pour Humanologie (2016) et Triton sur le rivage de sable (2017).


CHEZ PULP FACTORY
KRAKEN KRAK, roman, 2021

CHEZ OTHERLANDS
TERRE ZÉRO, roman, 2016
LES CHASSEURS NOIRS, roman, 2019
LE ROI DE LA COLLINE, roman, 2020
TERRE DES LOUPS, roman, 2020
TOUS LES ENFANTS SONT IMMORTELS, nouvelles, 2021

CHEZ RROYZZ
LES DIEUX SANS VISAGE, roman, 2015
ANIKI, roman, 2016

CHEZ MOTS & LÉGENDES
FAON, roman, 2016
TÉRA-RÉPUBLIQUE, roman, à paraître

mardi 4 février 2020

La genése de Masse Vectorielle

Masse vectorielle est le fruit d'une gestation de dix-huit mois. À l'origine, il s'agissait d'une nouvelle écrite dans le cadre d'un appel à texte publié par Realities inc. Première tentative sérieuse de ma part afin d'intégrer l'univers professionnel de l'édition, j'eus le privilège de recevoir une réponse commentée par la directrice de l'anthologie, Tesha Garisaki qui me conseillait de développer ce texte au-delà de la limite imposée par le format de l'appel à texte. Je m'attelais donc à la reprise du manuscrit. D'un équipage composé uniquement d'Anarkanges, je passais à la formation d'une équipe hétéroclite qui devrait travailler ensemble malgré leurs différences. De cette manière, je pouvais aborder certaines des problématiques qui sous-tendent mon univers. Je testais cette nouvelle version sur Wattpad. L'accueil y fut excellent. Masse vectorielle obtenait une première critique élogieuse de la part de l'un des influenceurs du site. Cependant, j'étais encore loin d'atteindre le nombre de caractères requis pour prétendre au format roman. Je travaillais donc une nouvelle fois le texte en m'attachant cette fois-ci à développer la psychologie des personnages et leurs interactions sans perdre de vue le côté pulp.
J'aime les récits qui vont vite, les dialogues truffés de punch-lines ainsi que les univers denses qui regorgent de technologie et de races exotiques. L'Interplan intègre tout ça. Imprégné de culture geek, mon spacepunk repose avant tout sur les codes du cyberpunk, du nouveau space opera, de la science-fiction militariste ainsi que sur ceux du polar dans une certaine mesure. J'ai incorporé toutes ces influences dans Masse vectorielle, en plus des nombreux hommages aux auteurs qui m'influencent toujours. À ce titre, je lis principalement des livres récents. Sans les renier, je ne partage pas cette fascination pour les auteurs des années soixante-dix cités comme les pères fondateurs de la science-fiction. La littérature de l'imaginaire se réinvente constamment et j'aspire modestement à contribuer à son renouvellement. Quand j'ai découvert le catalogue de Pulp Factory, je savais que ce roman collerait à la ligne éditoriale de cette maison d'édition. Je suis très fier de me retrouver parmi les auteurs talentueux qui œuvrent pour le compte de cet éditeur. 

lundi 13 janvier 2020

Arnaud Cuidet

Je suis un geek d’une quarantaine d’années, passionné de science-fiction, de super-héros, de jeux vidéo et de jeux de rôles. Comme la vie fait bien les choses, je suis concepteur de jeux de rôles depuis une vingtaine d’années. J’ai notamment travaillé sur Nephilim et Donjons & Dragons, et « pigé » pour Casus Belli. Tout ça avant de créer mon propre jeu, Metal Adventures, le jeu de rôle des pirates de l’espace. Depuis, je suis devenu un « vrai » auteur, travaillant sur mes propres projets, notamment Faust Commando ou Avalon.
Il y a quelques années, je me suis ajouté une nouvelle classe de personnage en devenant auteur de Science-Fiction. J’ai publié plusieurs romans chez Rivière Blanche, et désormais celui que vous tenez entre vos mains. Je puise mes inspirations dans cette science-fiction à mi-chemin du roman d’aventures, mais aussi dans les comic books et notamment ceux de Jack Kirby, que j’adore comme une divinité psychédélique.
D’ailleurs, je ne suis pas seulement auteur. Je suis également magnétiseur et chaman. Ma vie a un pied dans la réalité physique, et un autre dans les mondes spirituels. Mon imaginaire est irrigué par mes voyages chamaniques, qui eux-mêmes se construisent avec les briques de mon imaginaire. Le mélange est parfois détonnant, mais l’avantage, c’est que je ne m’ennuie jamais !

Romans :
• 2015 : Le crépuscule des rois (Rivière blanche)
• 2017 : Le feu et la glace (Rivière blanche)
• 2017 : Les chœurs de la mer rouge (Carnoplaste)
• 2019 : La ligue cosmique (Rivière blanche)

Nouvelles :
• 2012 : La deuxième bataille de Brandywine (U-Chronies, Imaj’nère)
• 2013 : Les affamés (Riposte Apo, Imaj’nère)
• 2014 : La garde rouge (Rétro-Fictions, Imaj’nère)
• 2015 : Éclair noir (Star West, Imaj’nère)
• 2016 : Carthage ! (Antiq’idées, Imaj’nère)
• 2017 : Les terres de feu (Histoires d’eau, Imaj’nère)
• 2018 : Mon pire ennemi (Monstre caché, Imaj’nère)
• 2019 : Ce que l’on apporte (Dimension merveilleux scientifique II, Rivière Blanche)
• 2019 : Andréa contre Docteur X (Étranges détectives, Rivière blanche)

jeudi 9 janvier 2020

Bilan 2019

Alors que 2018 se termine à peine, quel serait votre premier bilan, à chaud ?
Pas mal de choses finalement. 
D'une part nous avons une diffusion partielle dans l'ouest de la France grâce aux collègues de Banquises et Comètes. Jean Luc Houdu et moi nous étions rencontré à Montmorillon en 2018 sur un salon de triste mémoire. Et nous avions sympathisé. Il m'a contacté en janvier 2019 pour me proposer une diffusion. En plus ils amènent mes titres sur des salons que je ne ferais pas. Donc ça m'a permis de grandir. Et c'est bien.
La deuxième chose c'est le succès inespéré de Valréal. Ce roman s'est bien vendu. Grâce au réseau de l'auteur mais aussi grâce au soutien des librairies grenobloises qui ont vraiment joué le jeu de soutenir l'auteur local. Tout ça a permis de faire vivre le titre. Et de créer un bon buzz. Ce qui fait que le roman a atteint des chiffres de vente que je n'espérais pas aussi vite c'est bien. Ce qui montre que dès que des libraires font à fond le job c'est tout de suite mieux.
Et avec ça un CA en hausse.

A titre personnel, hors parutions, un événement vous a-t-il particulièrement marqué ou surpris au cours de cette année écoulée (un prix, un salon, etc...) dans le paysage des littératures de l'Imaginaire ?
Comme tout le monde je crois que c'est le succès de Damasio. Mais contrairement à la majorité je n'y vois pas une bonne chose. La sortie du ghetto je la veux bien mais pas au prix de sacrifier une identité populaire pour se sacrifier au diktat des classes supérieures faussement rebelles. On aimerait bien que des initiatives soient faîtes pour aller vers les faibles lecteurs voir les non lecteurs. En tout cas ceux qui connaissent l'imaginaire par le jeu vidéo et le cinéma notamment.


Quelle est le programme pour cette année?
Cette année on commence avec un space opera cyberpunk de Paul Fichtre. La rencontre improbable d'Ocean's Eleven et des Gardiens de la Galaxie dans un univers à mi chemin entre Laurent Genefort et Iain M Banks.
On aura au printemps, un roman de gaslamp fantasy policier. Avec un détective lutin qui n'est pas sans rappeler Sherlock Holmes. Et ce sera aussi pour nous le moment où nous accueillerons notre première autrice, Tiphaine Levillain/
L'été sera sous le signe du cosmique avec Arnaud Cuidet qui nous propose un space opera entre Druillet et Kirby. Les amateurs de comics devraient y trouver leur came. Et si des dieux qui se battent dans l'espace ça vous parle c'est un roman pour vous.
Et à la fin de l'année Gerulf revient. Jean Christophe Gapdy nous donnera une nouvelle aventure de nos détectives androïdes préférés. Et elle vous surprendra. Un peu moins bondissante que la précédente, elle va quand même nous entrainer sur Lune et sur Vénus après nous avoir fait voyager plus prosaïquement en Suisse.


Enfin, quel sera votre plus grand défi pour cette nouvelle année ?
Avoir une deuxième structure de diffusion pour aller un peu plus loins.
Ensuite être toujours là l'an prochain. Et avoir un CA qui me permette d'envisager l'avenir avec sérénité.