lundi 8 avril 2019

Bilan 2018

Alors que 2018 se termine à peine, quel serait votre premier bilan, à chaud ?
Le chiffre d’affaire s’est amélioré. Je commence à être plus connu. Toutefois des problèmes au niveau de la diffusion font qu’on a pas vendu autantbqu’on aurait dû. Ça devrait changer en 2019. 
La vindicte du Corbeau est notre meilleure vente. Un titre qui a bien trouvé sa voie. Pour les autres les ventes sont assez variables.

A titre personnel, hors parutions, un événement vous a-t-il particulièrement marqué ou surpris au cours de cette année écoulée (un prix, un salon, etc...) dans le paysage des littératures de l'Imaginaire ?
Le mois de l’imaginaire. Ça permet d’ouvrir des portes. Personnellement ça m’a permis de pouvoir créer deux événements avec des libraires. Malheureusement ça ne bouge pas partout. J’ai aussi pris conscience que dans les salons généralistes de la moitié sud de la France l’imùaginaire était personna non grata. Et quand des organisateurs vous font une petite place, ce sont les lecteurs qui ne sont pas au rendez vous. Il faudrait rélféchir à la question. Comme si les deux publics ne se mélangeaient pas, alors que dans la moitié nord il me semble que ça pose moins de problèmes si j’en crois les collègues.

Quelle est le programme pour cette année?
On aura un thriller de fantasy urbaine de Guillaume Fourtaux. Le reste sera de la SF. Signalons toutefois le nouveau roman de Franck Cassilis également, même si c’est un space opera, qui a une orientation très fantasy. C’est la suite du Mantra Originel, publié en 2017. Il devrait par contre y avoir plus de fantasy en 2020.
La SF sera là avec deux titres La reine du Diable Rouge de Jean Christophe Gapdy, un polar spatial du futur proche et Valreal de Nicolas Lefebvre, mon coup de cœur de cette année, un roman qui mélange les influence de Jean Claude Dunyach, Serge Brussolo et Laurent Genefort avec énormément de bonheur.

Enfin, quel sera votre plus grand défi pour cette nouvelle année ?

Continuer à être toujours debout. Je crois que c’est ça le plus grand défi pour un micro-éditeur.

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